Une vie à écrire, BD sur Hollywood
Je lis des styles très variés de BD, et de plus en plus. Il y a quelques années, je n’aurais peut-être pas été attirée par la couverture d’Une vie à écrire.
Pourtant, le style un peu vintage dans le titre et les couleurs, et le joli dessin de l’héroïne sur la couverture m’ont suffit à m’attarder sur le résumé. Et je ne savais pas encore que je plongerai dedans !
C’est l’histoire d’un jeune garçon, issu d’une famille pauvre. Il adore écrire et aimerait partager ses récits. Mais par sa condition, et son handicap – il louche – tous se moquent de lui, jusqu’à son patron qui publiait son histoire dans son journal, sans lui faire valoir le moindre droit.
Il se fait alors la promesse de réussir à séduire Hollywood avec ses textes.
C’est une Hollywood impartiale, dure qui est dépeinte ici, et pas franchement merveilleuse. Sans doute proche de la réalité, mais j’aurais même tendance à dire – un peu trop ? – caricaturale.
La surprise, dans cette histoire, c’est de découvrir que des scénaristes méconnus écrivent les vies des stars, car cela intéresse les gens bien plus que les films en eux-mêmes. On fabrique de toute part des évènements qui viennent peupler leur existence, et faire rêver ou à l’inverse désespérer leurs fans. C’est une stratégie commerciale pour faire plus d’entrées aux films où joue tel ou tel acteur ! Cette mise en abîme est conservée comme un grand secret. A lourdes responsabilités…
C’est une histoire finie en un tome d’une centaine de pages. Je vous le conseille, surtout si vous êtes réticent à commencer de nouvelles séries et préféreriez lire une histoire en un bouquin. En plus, le nombre de page est plus élevé qu’une BD habituelle : disons que ça correspond à deux tomes, ce qui est selon moi une bonne durée pour mener une histoire sans précipitation !